THE END. 15H12 (Emily-Dimitri)

Il y avait eu un début, il y aura une fin. La fin serait pour aujourd’hui il était grand temps de se débarrasser d’elle. Il l’avait utilisé, il avait abusé de son corps tout entier, il avait fait de sa vie un cauchemar. Son objectif était atteint maintenant pour l’achever il devait faire une toute dernière chose. Briser tous les liens qui les unissaient, l’abandonner, seule face à elle-même, impuissante. Il allait tellement la faire souffrir que jamais elle n’arrivait à s’en remettre et à être de nouveau heureuse ou même tenter de l’être. Et Dimitri était fier de lui, fier de voir s’achever son plan machiavélique.
Aujourd’hui c’était dimanche, il était trois heure de l’après midi, Dimitri était allongé dans le lit King size de sa suite au Georges V. Hier soir la nuit avait était longue, il avait commencé en début de soirée par rejoindre un club privé près du parvis de l’Etoile afin de faire une partie de poker puis il avait fait le tour des boites branchées, Queen, Cabaret Milliardaire, L’Etoile. Il s’était tapé deux filles dans la même soirée à quelques heures d’intervalles, une des les mythiques chiottes du Queen l’autre à l’arrière de sa sublime Lamborghini. Puis il était revenu ici au Georges V, à moitié mort, complètement défoncer, aux alcools forts et surtout à l’Heroine et à la coke. Il s’était échoué sur son lit sans même prêter attention à Emily qui l’avait attendu. Et voila qu’a présent il était éveiller et il compter bien terminer ce qu’il avait commencer.
Il marcha en direction de la salle de bain, passa rapidement sous la douche, attrapa dans un des tiroirs un sachet contenant de la cocaïne, il fallait qu’il se remette sur pieds et pour ça il n’y avait rien de mieux que la coke. Il se fit quelques lignes qu’il sniffa avec négligence et se rendit dans le salon. Emily y était elle était assise sur le canapé un livre à la main qu’elle ne semblait pas lire, ses gris étaient éteint son visage était terne et dégageait une certaine tristesse qu’il n’arrivait pas à définir pour la simple et bonne raison qu’il n’en avait rien à faire. Il pris place dans son fameux fauteil, fixant Emily de son regard sombre. Il attrapa la bouteille de whisky et s’en servit un verre, de son autre main il alluma une cigarette, une Marlboro.
Il but quelques gorgées, ne lâchant pas Emily du regard, elle faisait en sorte de ne pas croisé son regard mais elle n’avait pas la force de partir, elle fixait l’intérieur de son livre sans bouger, il n’y avait pas d’issue, elle était prise au piège de nouveau.
Il se décida finalement à parler, il pris sa plus belle voix à la fois rauque et stricte mais sublime tout simplement.

- Emily, regarde moi tu veux. Je dois te parler, je vais être sérieux. J’ai accompli tout ce que je voulais avec toi, je vais te rendre ta liberté tu peux sauter de joie si tu veux. J’ai détruit ton existence et le seul moyen de faire pire c’est de te foutre à la porte et c’est justement mon attention. Trouve une valise un sac récupère tes affaires et prends la porte. Tu vas te sentir bien seule une fois dehors mais après tout t’as tellement de gens à aller voir, tellement d’imbéciles qui seront prêt à t’accueillir car tu es une pauvre fille naïve et sans défense. Ton frère Thibaut va être ravi de te revoir, en miette certes mais vivante, je lui avait promis de ne jamais te tuer au sens stricte du terme, te faire du mal par contre c’est autre chose. Il y a aussi Dani ou encore Roxanne, vous avez vécu les mêmes choses, cela à du vous rapprocher puis vous etes toutes les trois aussi fragile que cela ne peut que vous rapprocher. Je vais pas te le dire deux fois mais je te vire Emily oui c’est comme ça, j’ai envie de changement tu ne me satisfait plus, il me faut un nouveau jouet, tu piges la métaphore. Sur ce au revoir on se recroisera peut être un soir.

Dimitri adopta son plus beau sourire et marcha en direction de la fenêtre qu’il entrouvrit, laissant un courant d’air glacial entrer dans la somptueuse suite. Il jeta son mégot qui atterrit sur le trottoir humide de l’Avenue Georges V. Le temps au dehors était maussade, les nuages masquaient le soleil, le vent soufflait sans s’arrêter, c’était une triste journée d’avril en particulier pour certaines personnes. Il referma la fenêtre, se tourna vers Emily qui n’avait pas bougé et semblait simplement choqué par ce qu’elle venait d’entendre. Dimitri prit un ton ferme et ajouta.

- T’as une autre pour faire tes affaires et partir d’ici, tu poseras ton double des clés de la suite sur la table, et je t’interdit de me voler le moindre gramme de cocaïne, d’Heroine, d’ecstasy si jamais ce genre d’idées te passerai par la tête bien entendu. Enfin ne te met pas sur le sol et ne me supplie pas de te garder, cela ne ferai qu’empirait les choses.

Dimitri s’écroula de nouveau sur son fauteil, regardant avec fierté la destruction qu’il venait de produire, Emily se leva ...

Il l’observa se lever et remarqua qu’elle ne perdait pas de temps. Une rage et une haine grandissaient en elle. Elle semblait aussi avoir peur. Dimitri un sourire au lèvres attendit que la jeune femme revienne dans le salon, il savait qu’il n’allait pas devoir attendre longtemps. Il connaissait bien Emily depuis le temps et qu’elle assemblerai ses affaires le plus rapidement possible avant de prendre la porte. Dimitri lui avait apprit à obéir, et le pire dans tout ça c’est que même si aujourd’hui il la foutait à la porte demain s’il le désirait elle serait à nouveau dans son lit. Il était le maître de la situation, le maître du jeu, le seul, l’unique. Emily prendrait pour quitter cette suite le strict minimum et ça Dimitri le savait, tous les fringues hors de prix qu’il lui avait offert, ces robes de putes, ces talons vernis, ces diamants scintillants elle ne les prendraient pas. Il attendit le retour de la jeune fille aux cheveux bleu, s’imaginant ce qu’elle pourrait lui dire. Il fit les cents pas dans le salon une énième cigarette aux lèvres, il manquait quelque chose à son plan machiavélique mais il ignorait quoi. Il était certain de ne pas avoir fais d’erreur, mais il manquait néanmoins quelque chose ce petit truc en plus, la cerise sur le gâteau. Dans le but de faire tomber Emily au trente sixième dessous, quelle souffre et surtout qu’elle n’oublie jamais. Soudain il eu comme une illumination, sa marque de fabrique c’était le whisky par pure provocation il se saisit d’une très bonne bouteille qui n’était pas encore ouverte et qu’il posa bien en évidence juste devant lui. Au même moment Emily réapparu dans la pièce. A la main un minuscule sac avec quelques affaires personnelles, à son cou son chapelet qu’il lui avait confisqué il y a longtemps ; sur sa main la bague qu’il lui avait offert pour Noël avait disparu et sur son poignet il vit apparaître un tatouage, une seule et unique lettre qui voulait tout dire « D », Dimitri eu tout de même le chic d’ajouter.

- Ho tient t’as était te faire tatouer ?! Tu te mets aux tatouages maintenant ? Tu veux faire comme moi c’est sa ?! Pourquoi t’as fait la lettre D ?! C’est pour moi que t’as fait sa ? Pour me prouver ton «amour » ; a moins que je me trompe tu sais D sa peut vouloir dire plein de choses mise à part Dimitri comme : Décadence, Dépression, Danger, Destruction, Drogues à moins que c’était la première lettre du prénom que tu voulais donné à notre gosse ?! Qui d’ailleurs n’as jamais vu le jour parce qu’avoir un père comme moi ça craint franchement !

Il ria de plus belle, attrapant la bouteille de whisky, il hésita quelques secondes à la détruire sur la tête d’Emily mais se ravisa, il lui tendit d’un geste cordial, comme un cadeau d’adieu, ce qu’elle était au fond. Emily tentait de défier Dimitri du regard comme toujours, mais cela n’avait jamais eu le moindre effet. Il s’en contrefichait, elle ne lui faisait pas peur. Elle devenait simplement agressive pour masquer ces véritables sentiments. Dimitri caressa doucement les longs cheveux bleus d’Emily comme pour la calmer. Il voyait dans ses yeux qu’elle venait de pleurer, que ses larmes avaient coulées mais que malgré tout elle voulait rester digne, sinon elle serait déjà à plat ventre à hurler de désespoir. Pour seule réponse elle demanda « c’est tout, c’est comme ça que ça finit ? », il voulait lui répondre que oui mais décida de la jouer plus finement.

- J’aurais pu te foutre à la porte beaucoup plus violemment, pour le coup j’ai était assez sympa je trouve, je t’ai même offert une bouteille de whisky pour que tu penses à moi ; même si je sais pertinemment que tu détestes ça. Vaut mieux que ça se termine comme ça tu crois pas ? T’aurais survécue encore longtemps à mes cotés tu crois ? Tu n’as aucune envie de finir comme Roxanne avoue ! Personne ne voudrait finir comme elle. Tu devrais me dire merci Emily, encore un peu et tu aurais tenté de me tuer ou tu te serais mis une balle. Mais le pire dans tout ça c’est qu’entre nous ça commençait à être ennuyant vois tu, je ne m’amusait plus. Je dit pas que t’es bonne à jeter non ! Même si c’est que je suis entrain de faire seulement tu ne souffrais plus, la situation tu semblais t’en être habitué et le seul moyen que j’ai trouvé c’est de te foutre dehors, mais un jour peut être on s’amusera de nouveau toi et moi. Car tu le sais tout comme moi, tu m’aimes et jamais tu n’arriveras à m’effacer de ta vie, n’est ce pas princesse ?!

Il s’approcha d’elle pris son visage entres ses mains, l’embrassant délicatement sur les lèvres, la serrant contre lui, il prit même le soin d’essuyer le reste de larmes qui parcouraient ses yeux, il l’embrassa sur le front attrapa ses mains et chuchota au creux de son oreille.

- Va la rechercher, met la à ton doigt et ne l’enlève jamais !